30 avril 2006

ouille

Au debut c'était juste une toute petite infection de rien du tout. A peine une petite crampe de rien en faisant pipi, meme pas plus souvent que d'habitude le pipi.
Bon il y a eu un petit pic à haute fréquence pipi et un peu mal mais ça c'etait le jeudi, jour où mon médecin à moi (que j'aime bien aller voir (enfin que je déteste pas allez voir si vraiment il le faut ) fait son marché. Alors j'ai abandonnée. D'autant plus que de toute façon je suis allergique au médicament qui le fait bien dans ce cas là.
J'ai essayer de la traiter par le mépris et beaucoup d'eau. J'ai rajouté la dessus quelques ampoules d'homeopathie (si ça fait pas de bien , ça fait pas de mal)et je me suis engouffré dans ce long week-end sans plus y penser.
Et là le drame, ce matin, dimanche donc et veille du premier mai, apres une vrai bonne grasse matinée , impossible de marcher. La toute petite infection était sournoisement passé de ma vessie a mon rein.
Medecin de garde(ouf pas d'attente), pharma de garde (ouf c'etait à cayenne) pour récuper ma double ration d'antibio (oui oui deux differents c'est bien ça)et stockage de pack d'eau et de yaourts (cause antibio)
Je savais à peine que j'avais des reins ben là je vous jure je les situe bien. Je vais aller me recoucher moi.
aille ouille

25 avril 2006

Jouer

Farfadette arrive a convaincre Loustik de jouer au " 'ateau pi'ate " avec elle.

Au bout de 5 minutes, Loustik s'impatiente: " tu m'aides pas à jouer !!!!! ".

Alors moi je suis d'accord avec Loustik jouer c'est sérieux , alors si elle l'aide pas, c'est plus possible.

D'ailleurs du coup, ils sont partis dessiner.

19 avril 2006

déçue ... mais pas trop

Ma bonne étoile me joue des tours.
Elle a réussi à me faire croire que ce qui serait bien pour moi serait une petite job de guide animatrice dans un petit parc avec des petites falaises et des petites chutes dans un petit bled du Québec.
Moi naïvement je l'ai cru , je me suis dit "oui bien sûr c'est ça que je veux"
Alors qu'en fait pas du tout, ce n’était pas ça le super truc, ça c'était juste pour me montrer que c'était sûrement possible mais le vrai truc génial il va arriver prochainement sous la forme d’un autre stage, d’un autre job toujours au Québec mais pour un boulot encore mieux. Je me bagarre pour ça et j’y arriverais.
Enfin j’y crois en tout cas.

18 avril 2006

Robinsons

Quand on part 4 jours sur une île déserte ou presque avec une quinzaine d'amis on a pas grand chose à raconter au retour finalement.
À part peut-être et par ordre de pagaille :
Un voilier. Les enfants qui font des colliers de coquillages, rient, jouent, se disputent et rejouent. Les apéros qui durent plusieurs heures, au sec, au frais, le cul dans l'eau ou sous les cocotiers. Les grillades, les patates à la braise et au beurre d’escargot, le munster au p’tit-déj et les cocos à volonté.
La pluie qui fait tomber les baches, les poches d'eau sur ces même bâches, les "queues de dragons" (qui tombent) pour tenir la bâche (qui tombe aussi ), les raccordements sauvages pour (re)fixer les bâches. La pleine lune et la terre qui tourne.
L'immense baignoire d'eau salée et le tahiti douche rose fuchsia. Les vestiges du bagne à visiter la nuit (même pas peur).Les attaques d'animaux sauvages et leur antidote: marinade de scolopendres au rhum, (après 24 heures de douleur et un "pied bot" elle va mieux). Les couteaux qu'on cherche. Un hamac qui supporte 150 kilos. Le bob rose la redoute, qui est vraiment très joli, il est vrai.
Les petites personnes rassemblées sous la tente en catastrophe pendant que les grandes personnes protégent le nid et la couvé des attaques de la pluie. L' hospitalité des légionnaires et leurs gentils brasseurs d'air qui sèchent un hamac nylon (et surtout un duvet) en un rien de temps. Un quad à moitié chasse neige capable de porter des bagages pour nous et des minis princesses qui râlent que c'est lourd. Un diable dans un cimetière. Un petit coin tranquille pour faire caca. Des cloches de Pâques qui déposent des malabars à tatoo et un poisson qu'on cherche partout. Une cascade de haut vol dans un chemin sous une grosse touque (comment vas-tu aujourd'hui ?).
Une pêche miraculeuse. Des sourires, des fous rires. Des foulards de pirates verts et un maillot brésilien. Des photos (mais pas là tout de suite, peut être chez India en fin de semaine)

Des souvenirs.

1 avril 2006

T'Apatou... vU

Je connais une fille qui cuisine des éponges et du polystyrène.
Je connais une fille qu'on dirait presque une hippie mais pas tout fait même qu'elle fait un métier très sérieux (maîkresse mais chut ) et qu'elle choisit ses amoureux exclusivement au rayon rastas.
Je connais une fille qui récupère les rouleaux de papier Q et les vieux prospectus (ça encombre mais il paraît que ça à voir avec le métier sérieux).
Je connais une fille à qui il faut expliquer ce qu’est un café qui dérape dans la phrase « j’ai revu un ancien amoureux, que j’avais encore trop envie de lui sauter dessus et on a bu un café qui a un peu …euh dérapé »
Je connais une fille qui vit avec un rayon de soleil et qui abrite une tempête tropicale en son for intérieur.
Je connais une fille qui déménage.
Je connais une fille qui vit au bout du monde ou presque, qui dit éé pour dire non et éyé pour dire oui.
Je connais une fille qui fait sa vaisselle directement dans le fleuve et qui rêve de sauver l’Amazonie tropical où il pleut.


Je connais une fille qui t'affirme que T'Apatou vU et je suis super contente parce que maintenant vous allez la connaître aussi.

"j'aime pas les patates"

Hier soir, je ne sais pas ce qui m'a pris (prise?) j'ai fait de la cuisine... ou presque.

J'ai acheté du poulet chinois pas cher, sûrement plein de grippe directement importé d’Hong kong, je l'ai fait dégeler, l'ai posé dans un plat j'ai coupé des pommes de terres pour les mettre autour. Je détaille parce que si pour vous ça à l'air de rien, pour moi c'est un exploit.

Et à ce stade de l'histoire... le drame.

Loustik, qui je suppose avait même oublié l'existence d'une hypothétique mère lui appartenant se fait rappeler à l'ordre par son estomac et déboule dans la cuisine.
- M'MAN??? ON MANGE QUOI????? (je rappelle que notre cuisine fait facile 2X3 m et qu'il me semble superflu d'hurler mais c'est un paramètre qui acoustiquement lui échappe)
Avant même que j'ai pu ouvrir la bouche, il aperçois le plat prêt à être enfourner et lui jette un regard lourd de mépris qu il détourne aussitôt vers mois avant d'annoncer d’ un air douloureux
- Mais maman tu sais bien que je DETESTE les patates. Bon c'est pas grave, je vais me faire réchauffer une boîte de raviolis au micro-onde.
-Tsé tsé tsé pas du tout , tu va manger ce que je prépare , c'est quoi cette histoire et puis depuis quand tu détestes les pommes de terre??
-Depuis toujours je n’aime pas la purée et la purée c'est des patates donc je n'aime pas les patates, c'est logique non???
- Mais tu aimes les frites.
- Les frites oui … mais pas les patates
-Ah … (abandon de la mère pour cause de pénuries d’arguments)

Le temps de faire cuire ce maudit plat (et c'était long, très long) il n'a fait que ronchonner, râler, pester , maudire , maugréer.
Se laver /faire ses devoirs / ranger sa chambre/mettre la table a été une succession de moments de bonheur sur fond de rouspétage continue.
-Range ta chambre …. J’ aime pas les patates
-Fais tes devoirs …j’aime pas les patates.
-Prends ton bain …j’aime pas les patates.

....

Mais enfin le plat arrive sur la table, c’est tout doré, ça sent bon, ça dégouline de mauvaises graisses.

Il consent à goûter une pomme de terre
- Je reprendrais bien des patates moi, souffle-il
Je me garde bien de faire un commentaire à ce stade de l’affaire connaissant la susceptibilité de l'animal mais ose quand même une fois qu'il a fini/saucé/dévoré l'intégralité du plat , lui demander sournoise :

- T'as aimé non finalement?
- Oui mais c'est simplement parce que t'avais mis du ...poivre. Je n’aime pas les patates sauf lorsqu' il y a du poivre dessus.

Au secours, j'en ai la preuve vivante, la mauvaise fois est génétiquement transmissible.